Anne-Sophie MANGIN, engagée avec la liste « Epinal, Ou’verte sur l’Avenir »

« J'ai rejoint la liste de Fabrice Pisias pour les valeurs humaines et écologiques qu'elle défend et dans lesquelles je me retrouve » atteste la colistière avec un sourire généreux. Spinalienne de naissance, revenue vivre à Épinal en 2016 après un intermède à Strasbourg et Saint Quentin pour ses études et son travail de d'architecte d'intérieur, Anne-Sophie Mangin n' a pas peur du changement, que ce soit par son engagement pour la transition écologique ou profesionnellement.
 

Un engagement rationnel et constant
Actuellement  assistante maternelle d'une petite fille en périscolaire, Anne-Sophie Mangin n'a pas hésité à changer de vie en recherche d'un nouvel équilibre familial et professionnel: « j'aime les enfants et j'ai trois jeunes enfants, dont une petite dernière de huit mois.  J'ai quitté mon emploi et l'Aisne pour revenir à Epinal avec mon conjoint qui est bardeur après avoir fait le constat que l'individu en général mais aussi la créativité personnelle, ne pouvaient s'épanouir dans un milieu hyper-productif, orienté argent et financièrement contraignant. A 30 ans et depuis mon retour je suis encore en recherche d'une qualité de vie simplicité que l'on peut améliorer dans l'esprit du respect du vivant. Cela implique d'avoir une réflexion consomacteur mais aussi d'affecter un temps supplémentaire aux choix permanents à effectuer. Limiter les emballage, ne pas utiliser de couches, prendre le produit le moins affecté par la chimie de synthèse ou le moins polluant, comme du savon d'Alep ou de Marseille... c'est un jeu rationnel et citoyen qui n'a rien de difficile mais qui demande une prise de conscience et une conviction certaine ».

Une créatrice généreuse

« Sympathisante EELV et animaliste, j'ai participé à toutes les Marches pour le climat. Notre liste a signé l'engagement "Une ville pour les animaux" de L214 manifestant ainsi notre engagement dans un esprit anti-spéciste. Mais c'est à chacun, à chaque ménage ou collectivité d'arbitrer sa relation avec le vivant ou sa transition écologique, à son rythme ». La jeune et dynamique mère de famille manifeste une belle ouverture d'esprit:« Je suis convaincue qu'une municipalité ne peut se gérer que sur un programme écologiste et le sort du vivant. L'économie, la solidarité, la santé sont des préoccupations importantes. A l'origine de mon engagement j'ai participé à une ou deux réunions avec Fabrice Pisias et de fil en aiguille je me suis impliquée en réflexion et en politique. Ce que je n'imaginais même pas il y a quelques mois autrement que dans le roman que j'ai écris "Le torrent d'Axelle"». L'héroine romantique de son livre, amoureuse de son professeur, ne remportait toutefois pas d'élections municipales. Un second roman inspiré de son expérience avec une fin alternative  est en préparation, gageons que les animaux et les valeurs humaines y seront bien développées.