19 Août 2019
« Les articulations en acier des appuis de la passerelle qui datent des années 50 ont été remplacées par du néoprène » atteste Gilles chef de chantier de la société TSV ( Travaux Spéciaux de Vérinage, filiale d'Eiffage).
« Une fois la passerelle soulevée par des vérins, on a utilisé des blocs qui prennent en sandwich des lamelles acier et de caoutchouc d'une grande fiabilité pour l'appui. Nettoyées, les rambardes ont été repeintes, le béton des piles et tablier - c'est une structure à poutres en béton armé entretoisée sur appuis et travées- qui souffrait de carbonatation ( retrait du béton et gonflement de l'acier qui fait exploser le béton d'enrobage) a été traité par des inhibiteurs et une résine de type mortier». « La résine haut de gamme commandée par la collectivité pour les zones circulables est un produit de haute technicité bien drainante et non glissante. On ne pouvait l'appliquer au dessus de 30 degrés de température, pas plus que sur un support humide. On a joué de malchance avec une alternance de fortes chaleurs puis de pluie, ce qui nous a retardé de 15 jours. Sans compter d'autres fissures constatées sur le tablier de l'ouvrage en rive gauche ».
Une fermeture entre les deux rives qui a pénalisé de nombreux piétons et personnes à mobilité réduite.
Les travaux qu'il reste à effectuer
Ces travaux réalisés par la ville avec une subvention du département atteindront un cout plus de 220 000 euros TTC. Ils devraient être complétés par le remplacement des candélabres du mobilier d'éclairage public à l'image de ce qui a été effectué par INEO sur le pont Patch en 2018, des appareils moindre consommateurs d'électricité qui limitent la pollution lumineuse nocturne.