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Epinal News

Des informations d'Epinal et de la Communauté d'Agglomération

2018 sur les routes: les radars habillés pour l'hiver

Route d'archettes - D 42

Route d'archettes - D 42

Fin 2018, Route d'Archette et sur la D46 vers Jeuxey, les deux radars spinaliens se sont vu affublés d'un équipement de circonstance pour résister à l'hiver qui s'annonçait rigoureux, les rendant inopérant pour la première fois.

Avec 60% des radars neutralisés sur le territoire national en fin d'année, la France aura connu son  plus fort mouvement anti-système en 2018. Avec un début d'année secoué par les manifestations de motards et des « colères» en opposition à la diminution de la limitation de vitesse sur les routes nationales sans séparateurs , c'est finalement à partir du 17 novembre que les 3200 radars fixes et de chantier ont été le plus vandalisés, y compris les 21 radars vosgiens ( les deux radars de la RD11 et celui de la RD 165 ayant été brulés). 

Le serpent qui se mord la queue

C'est un calcul polémique discutable qu'ont effectué les vandales et opposants au contrôle routier, puisque l'Etat ne peut  faire une croix sur ces recettes annuelles ( qui s'élèvent à 1,98 milliards en 2018) . Ce sont donc les radars mobiles, les nouveaux radars tourelles ultramodernes et les voitures radars ( 3 dans les Vosges si on en croit radars-Auto.com)  qui vont devoir compenser le manque à gagner. Par ailleurs l'absence de recette se fait au préjudice des conducteurs puisque  924 millions sur 1,013 milliards des recettes des radars fixes sont affectés à l'Agence de Financement des Infrastructures de Transport de France ( AFITF), les collectivités territoriales et la Délégation à la Sécurité Routière ( la DSR pour 249 millions). Seulement 8,8% des recettes des radars automatiques ( 89 millions )  ont été consacrés en 2017 au désendettement de l'Etat d'après la Sécurité Routière.

 

Nota: vandaliser un radar peut coûter très cher à ses auteurs« délit réprimé par les articles 322-1 et suivant du code pénal. La destruction, la dégradation, la détérioration d' un bien appartenant à autrui est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ». Les sanctions peuvent grimper jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende, voire jusqu’à « 7 ans et 100.000 euros d’amende lorsque l’acte de vandalisme a été commis par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteurs ou de complice ou par une personne dissimulant volontairement, en tout ou en partie, son visage afin de ne pas être identifiée ».

Le Radar de la N 57 à hauteur de la calottine

Le Radar de la N 57 à hauteur de la calottine

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