Imaginales du dimanche, je vais au Cours pour le Body painting

7èmes rencontres de body painting organisée par l'association spinalienne  «  Les Pygmalions », la plus importante épreuve nationale en la matière. 30 artistes, 30 modèles et une douzaine de coiffeurs qui, venant de tous les horizons, ont présenté leurs créations sur le thème des Imaginales « Natures ».

Après parfois plus de 8 heures de travail sur un modèle ( souvent des anges de patience qui n'ont pu se restaurer ou boire facilement ) mais aussi des semaines de préparation et de conception pour certains personnages pour la plus grande joie des petits et des grands venus à leur rencontre dans le parc du Cours.

Une animation pour le plaisir de la foule et des photographes

Beaucoup de couleur et de grace

Recto - verso: un travail impeccable

Avec un défilé inoubliable dans le Magic Mirror Salon perdu en fin de journée qui a permis aux dizaines de photographes et aux curieux de s'en mettre plein les mirettes!

Fallait oser!

Une organisation pour les imagiers modernes

Pour Régine qui vient de Haute-Saône et qui s'est retrouvée éloignée des modèles par un système de barrière implantée le long de la Moselle, « l'organisation et le parcours ne sont pas lisibles. Je suis présidente d'une petite association et je comprend bien les difficultés de gestion d'un tel évènement mais l'absence de proximité ça sabote le coté festif et populaire. Les 3 mannequins que l'on a pu voir sont bien agréables, disponibles et souriants. Quand on est curieux on aimerait quand même en savoir plus sur les œuvres et leurs origines. Ils ne sont pas bavards. S'il avait fallu voter c'est la violette et la grande avec des plumes noires qui sont les plus séduisantes ».  Pour Sigourney, une spinalienne, la déambulation est un peu décevante  « Il faut courir après les mannequins et parvenir à se faufiler au milieu de la foule pour réussir à faire un selfie. C'est au petit bonheur la chance, c'est dommage.  Il n'y a rien d'écrit, on ne sait pas qui ils sont, ce qu'ils ont voulu représenter ( sauf la dame avec sa ruche et le monsieur avec une guêpe ) et d’où ils viennent. Les photographes passent d'abord avec leurs gros machins et des objectifs ridicules. C'est burlesque sinon risible comment ils se la jouent, je les ai pris en photo.  Et nous on n'a pas le temps d'aller sous une tente pendant une heure pour voir passer 3 secondes les modèles. Surtout qu'il faut aller voter. Donc on a s'amuse vite fait du spectacle mais on a un gout de trop peu en bouche».

A poursuivre et développer

Michèle de Girancourt  est venue spécialement voir la performance qu'elle suit avec son mari depuis des années « Peut-être qu'on pourra voir un jour une exposition des photos prises aujourd'hui ? En ligne ou en réel? Je trouve que le thème de cette année se prête moins à l'extraordinaire et plus au figuratif. Il y a de plus en plus d'hommes, j'en ai compté 3. Ils devraient en mettre plus encore et des mieux fichus façon Chippendales. Pour le plaisir des yeux.  A quand un concours Miss & Mister peint dans la cité des Images ? » .

Enfants gâtés des festivals ou manifestation d'un niveau d'exigence en hausse, les 2 000 visiteurs attirés par les 7èmes rencontres de Body painting avaient encore  beaucoup d'ambitions pour les Imaginales, Epinal et les associations de bénévoles!